NAVIEXPRESS : sortie du bassin de raboud

Après une année d’assemblage et de construction au chantier naval de la CGN à Ouchy, le premier NAVIEXPRESS sort du bassin de radoub ce mardi 30 août 2022. Une étape importante et symbolique avant l’arrivée des pièces de la deuxième unité début septembre. Le NAVIEXPRESS, construit en partenariat avec le constructeur lucernois Shiptec, exprime l’ambition d’une desserte transfrontalière Suisse-France renforcée, plus flexible, plus efficace et avec un confort supérieur, ainsi qu’une réduction substantielle de l’impact environnemental des transports.

Les extérieurs déjà bien avancés et les éléments techniques installés, le NAVIEXPRESS sort du bassin de radoub pour laisser la place aux éléments de coque de la deuxième unité qui arriveront prochainement au chantier naval. Il reste cependant encore les éléments intérieurs à installer, tels que la pose des sols, les luminaires et les fauteuils dans le but d’offrir un confort amélioré aux futurs passagers. La première unité commencera ensuite les essais en navigation sur le Léman dès l’automne 2022. La livraison du bateau à la CGN par le constructeur lucernois Shiptec se fera courant février 2023. S’en suivra une période de formation pour les équipages CGN pour apprivoiser ce bateau à technologie hybride. La CGN espère recevoir finalement les premiers passagers à bord d’ici la fin de l’été 2023.

Avec sa mise en service sur la ligne N1 Lausanne-Evian, une nouvelle offre se mettra en place avec des cadences augmentées, des capacités accrues et un confort amélioré. La consommation du nouveau bateau sera réduite de plus de 40% par rapport aux bateaux actuels et l’attractivité des nouvelles prestations favorisera le report de la voiture vers les transports publics pour les déplacements entre les rives du lac.

Quant au deuxième NAVIEXPRESS, dont l’assemblage des pièces débutera début septembre au chantier naval à Ouchy, il sera mis en exploitation en 2024 et permettra d’accroître l’offre de 50% entre Lausanne et Thonon (ligne N2) et de tripler celle entre Nyon et Yvoire (N3) en redéployant la flotte de transport actuelle.

Photo : CGN