« Une stratégie importante pour les transports publics orientés vers l’avenir ». Avec ces mots, le département du territoire a donné son feu vert au projet d’électrification de la ligne 1 (Losone- Ascona-Muralto-Tenero-Gordola). L’objectif est que les cinq premiers bus soient en circulation à partir de 2026.
Un premier grand pas vers la zéro des émissions de gaz polluants, avec l’horizon 2030, dans les transports publics urbains du Locarnese. Ces derniers jours, le département du territoire a approuvé le projet d’électrification de la ligne 1 (Losone-Ascona-Muralto-Tenero-Gordola) qui prévoit la mise en service de 5 bus articulés électriques qui remplaceront, à partir de 2026, les véhicules à traction diesel.
Dans quelques années, Locarno et les autres municipalités de l’agglomération feront partie des villes suisses desservies par des transports publics entièrement durables. Cette transition, qui vise un impact environnemental nul, a nécessité la résolution de défis importants, notamment la faisabilité de l’exploitation avec les bus électriques en respectant les horaires fixés, le développement d’infrastructures de recharge et l’examen de la viabilité financière de la traction électrique. La faisabilité de ce changement a été démontrée par des analyses et des vérifications approfondies, commencées dès 2021, en collaboration avec SUPSI, Protoscar et l’entreprise de transport Autolinea Mendrisiense.
Cette étape fondamentale vise à intensifier davantage la durabilité du transport routier, du point de vue environnemental et climatique.
« Chaque véhicule sera rechargé dans la nuit au futur dépôt de Riazzino et pour cette raison, il ne sera pas nécessaire de poser des stations de recharge le long du réseau » souligne Claudio Blotti, directeur de FART.
La remise à zéro des émissions polluantes et, plus généralement, la durabilité sont d’une importance fondamentale pour nous. Le thème doit être intégré dans la stratégie de l’entreprise afin qu’elle puisse trouver son chemin au sein de l’organisation en imprégnant ses processus, en guidant le changement et en activant la culture de la durabilité à tous les niveaux.
Il convient de noter qu’avec l’entrée en vigueur prévue de la loi sur le CO2, la Confédération contribue à partir de 2025 et jusqu’en 2030 au coût plus élevé de la traction électrique dans les transports publics urbains dans la mesure de 30 % des coûts d’investissement supplémentaires par rapport aux véhicules diesel.
